Biodiversité : l'impact incontestable des chats errants
Le président de la FNC, Willy Schraen, a répondu, il y a quelques jours, sur le site Chassons.com aux questions d’internautes en particulier sur l’augmentation inquiétante des chats errants dans la nature et les conséquences catastrophiques sur les oiseaux et les mammifères sauvages qu’ils détruisent, notamment de nombreuses espèces protégées de passereaux comme les rouges gorges et les mésanges.
Cela lui a valu un déferlement de réactions anti chasse dans les réseaux sociaux orchestré par quelques « bonnes âmes » qui préfèrent manipuler la vérité plutôt que de regarder la réalité en face.
Pourtant, Willy Schraen a été très clair en affirmant que la gestion des chats errants dans la nature n’était pas de la responsabilité particulière des chasseurs, mais de tous ceux, qui ont aussi en charge le maintien de la biodiversité.
De façon pragmatique et sans le moindre tabou, le président de la FNC a évoqué la principale méthode utilisée partout à ce jour qui consiste à capturer les animaux errants avec des cages-pièges dont la caractéristique est de ne faire aucun mal à l’animal.
Cela permet ensuite de relâcher ces animaux dans un autre secteur lorsqu’ils sont sauvages ou de les remettre à un refuge d’une des fondations de protection animale s’il s’agit d’un chat ou d’un chien errant. Dans la majorité des cas, les animaux sont remis à leur propriétaire ou stérilisés dans les dispensaires de ces mêmes associations.
Certains « ayatollahs » de la protection animale n’ont sans doute pas voulu lire les études scientifiques et les déclarations d’associations qui considèrent que les chats errants dans la nature sont un problème majeur pour la biodiversité.
Marc Duquet, ornithologue, dans un article récent dans OrnithoScience l’explique. Il estime que le chat est responsable de la disparition de 33 espèces vivantes dans le monde.
Le muséum national d’histoire naturelle a réalisé une étude très instructive sur la menace que fait peser le chat errant sur de nombreuses espèces de petits oiseaux.
Aux USA, les études scientifiques sont nombreuses et chiffrent à des dizaines de milliards de proies tuées par an par les chats errants.
A l’heure où tout le monde se mobilise pour la biodiversité, y compris les chasseurs, il serait dramatique que la situation se dégrade.
La FNC, qui n’a pas l’habitude de faire référence aux écrits et déclarations de la LPO, ne peut que recommander la lecture de la fiche pédagogique de cette association militante et souvent anti chasse sur « la prédation du chat domestique ». Elle rappelle que le chat errant chasse en moyenne 12 h par jour contre 3 h par jour pour les chats de propriétaires. De nombreuses associations et fondations de protection animale (Fondation Assistance aux animaux, Fondation 30 millions d’amis, la SPA…) insistent depuis des années, pour la stérilisation des chats errants.
A tous ceux, nombreux comme les chasseurs qui aiment leurs animaux de compagnie de donner l’exemple. Pour préserver la biodiversité, à chacun de garder son chat alors que c’est l’espèce la plus abandonnée en France.
A propos de la Fédération Nationale des Chasseurs
La Fédération Nationale des Chasseurs, association agréée au titre de la protection de l’environnement, est chargée d’assurer la promotion et la défense de la chasse, ainsi que la représentation des intérêts cynégétiques auprès des instances nationales et européennes. Elle assure la représentation des fédérations départementales et régionales des chasseurs au niveau national, et la coordination de leurs actions (en faveur de la biodiversité, gestion des dégâts de grand gibier aux cultures, sécurité, éducation à la nature …). La chasse rassemble en France plus de 5 millions de personnes dont 1,14 million de pratiquants annuels. Avec près de 70 000 associations de chasse, 94 fédérations départementales et 13 fédérations régionales, la chasse constitue l’un des réseaux ruraux les plus organisés de France. En savoir plus : http://chasseurdefrance.com/ @ChasseursFrance