Tir Affut Approche et Battue à Titre Exceptionnel

Vous trouverez ci-joint, les arrêtés préfectoraux pour les TAA et BTE ainsi que pour les Tir d'Affut du Chevreuil à partir du 1er juin.

Pour les TAA, tous les jours à partir du 1er juin jusqu'au 14 août 2023 .

Pour les BTE, à partir du 1er juin jusqu'au 14 août 2023, fermé les mardis et vendredis

Fiche règlementaire n°17 : Dispositions particulières au mode de chasse individuel : « Affût et approche au grand gibier »

La chasse à l’approche consiste à un chasseur individuel de rechercher en solitaire, sans chien, en silence, un gibier afin de l’approcher et de pouvoir le tirer dans les meilleures conditions. Dans un souci d’efficacité, elle doit être le moins dérangeante possible pour les animaux. Un chasseur qui pratique l’approche peut être accompagné dans sa quête par un non chasseur ou un guide de chasse sans arme.

La chasse à l’affût consiste à un chasseur individuel d’attendre en solitaire, sans chien, en silence, l’arrivée d’un gibier afin de l’observer et de pouvoir le tirer dans les meilleures conditions. Dans un souci d’efficacité, elle doit être le moins dérangeante possible pour les animaux. Un chasseur qui pratique l’affût peut être accompagné dans son affût par un non chasseur ou un guide de chasse sans arme. La chasse à l’affût se pratique sur un mirador ou à partir de poste fixe construit de la main de l’homme ou naturel permettant d’assurer un tir fichant obligatoire et une identification précise de l’animal chassé.

Dans le cadre de la mise en œuvre des tirs d’affût et d’approche notamment en période de printemps ou d’été en zones de plaines agricoles pour protéger des éventuels dégâts causés aux cultures par les Sangliers ou les plantations forestières par les Chevreuils, il est fait obligation :

-          Au bénéficiaire d’autorisation administrative de tirs d’été Sanglier ou de bracelet Chevreuil :

De remettre à chaque tireur désigné avec la copie de l’imprimé administratif d’autorisation de tir ou le dispositif de marquage, un rappel des consignes de sécurité types communiquées par la Fédération et par écrit, un calendrier de chasse définissant de façon précise le temps de chasse dévolu et le secteur géographique déterminé du lieu de réalisation des tirs permettant d’assurer ainsi qu’aucun tireur ne se croise au même moment sur le dit territoire. Ces documents sont remis contre une signature du tireur qui atteste avoir reçu les documents et s’engage à respecter les directives données et les règles de sécurité prévues dans le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique. Les tirs doivent être réalisés à une distance maximale de 100 mètres des cultures agricoles et prairies en période de tirs d’été pour le Sanglier.

-          Au tireur :

-          De respecter avec la plus grande rigueur les directives d’organisation de chasse qui lui ont été données par le gestionnaire de chasse.

-          De porter un gilet ou un vêtement couvrant le haut du corps ou une veste de signalisation fluorescent de couleur orange.

-          D’accepter d’être accompagné que si l’accompagnateur porte un gilet ou un vêtement couvrant le haut du corps ou une veste de signalisation fluorescent de couleur orange et reste en permanence à son côté et se positionne derrière lui.

-          Obligation pour rejoindre sa zone de chasse et son poste de tir, ou pour en revenir, lorsqu’il fait nuit, de faire usage d’un dispositif d’éclairage au moyen d’une lampe torche. L’arme doit être déchargée et désapprovisionnée et le stecher est désarmé aussi longtemps qu’il n’est pas en action de tir. Pour la chasse à l’arc, les flèches sont toujours transportées dans un carquois enfermant les lames de la pointe de chasse dans une protection.

-          De réaliser un tir à balle ou à l’arc avec flèche munie d’une pointe de chasse.

-          De ne pas tirer sans avoir formellement identifié l’animal.

-          De réaliser obligatoirement un tir fichant et dans des conditions de sécurité optimale en faisant preuve d’une extrême vigilance notamment en période de printemps et d’été, en raison de l’intensité de l’activité agricole au moment des récoltes et de la sur fréquentation humaine qui existe en raison du tourisme.