Informations sanitaires: influenza aviaire et lettre SAGIR

Vous trouverez ci-dessous un message adressé aux ITD SAGIR concernant la situation actuelle vis-à-vis de l’Influenza aviaire à l’Est de l’Europe, et la vigilance demandée dans le cadre de la surveillance renforcée du réseau SAGIR.

Pour suivre l’évolution de la situation, vous pouvez consulter le site de la plateforme ESA : https://www.plateforme-esa.fr/page/dernieres-actualites-sur-les-pestes-aviaires

Vous trouverez également en pièce jointe la dernière lettre du réseau SAGIR.

ALERTE INFLUENZA AVIAIRE

Depuis le 31 décembre 2019, 7 pays à l’est de la France ont été contaminés en Influenza aviaire (hautement pathogène). Le cas le plus proche est à moins de 700 km de notre frontière (cf infra).

Il s’agit d’une nouvelle souche H5N8, différente de celle de l’épisode précédent de 2016/2017. Le rôle des oiseaux migrateurs est fortement envisagé, au moins dans la diffusion de la maladie (cf carte infra, les cas sont éloignés les uns des autres). L’origine du virus n’a pas été identifiée.

La plupart des cas ont été découverts dans des élevages domestiques. Toutefois, il faut noter un cas sur un oiseau migrateur en Allemagne à la limite de la Pologne (une oie rieuse).

En l’état actuel de la situation il n’est pas nécessaire d’augmenter réglementairement le niveau de risque général en France : les mouvements migratoires d’oiseaux vont plutôt dans le bon sens à cette saison, en s’éloignant de notre pays plutôt que le contraire. Notamment parce que la météo est favorable (pas de grand froid).

Il vous est cependant demandé d’être particulièrement vigilants, et de faire un effort particulier dans les semaines qui viennent sur la collecte de certains oiseaux morts dans le cadre de la surveillance renforcée du réseau SAGIR. Les espèces concernées sont les anatidés (oies, canards, cygnes..), les rallidés (foulques, râles, ..), les échassiers (limicoles, hérons, aigrettes,..) et les rapaces, sur l’ensemble du territoire national. (pas les laridés pour l’instant (mouettes, goélands, ..)

Ainsi, il n’y a plus de critères de zones particulières, et autant que possible tout individu de ces espèces signalé mort doit être amené au laboratoire le plus proche, qui procèdera aux prélèvements nécessaires.

(par contre, il n’y a aucune demande de mobilisation concernant les espèces sédentaires, et surtout pas les colombidés)

Il est toujours prévu une indemnisation de 100 € par oiseau collecté, dans le cadre du programme piloté par le Ministère en charge de l’agriculture (DGAL).